A cela, j'ai eu une approche très concrète hier soir, où de retour d'une-très-longue randonnée, j'ai été sujet à quelque fatigue. Néanmoins, je fus ravi de ma journée passée en forêt.
Grâce à cette bénéfique activité physique, j'ai dont pu éprouver du contentement, de la satisfaction et du bien-être. A cela s'ajoute la fierté d'avoir accompli l'effort demandé. Et de la sorte, le corps, étant une source de plaisir, il est ce qui plait, tant pour soi que chez autrui. Un corps bien entretenu est source de ravissement, et par le désir qu'alors parfois il suscite, source de jouissance.
Le plaisir de la rencontre, de la communication, de l'effort partagé permettent une expression du corps. Il se crée alors du lien, de l'échange, de l'interprétation et de l'inter-diction. Curieusement, ce dernier mot a pris une connotation négative. Est interdit ce qui ne doit pas faire l'objet d'un échange verbal, ce qui doit être caché. Ainsi, l'on se met à l'écart pour faire ses besoins dits naturels, mais aussi lorsque le désir pour autrui s'épanouit en un échange sexuel.
Quand un système de conditionnement social fait de cette dernière un spectacle malsain, par une pornographie omniprésente destinée à réifier les individus, à en faire de simples biens consommables mais non plus désirables, et ce par écran interposé (ce qui permet de manipuler les gens par le biais de l'évitement de relations vraies et authentiques), on est dans une société violemment décadente.