« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » David Bohm (physicien)

Il ne faut jamais se censurer.
C’est un peu facile de s’arroger le confort de vérité noble du genre esprit sain corps sains ...lucide et caetera. Les nazis disait la même chose....les nazis était très intelligent lucide et sain d’esprit mais leur idéologie inhumaine leur octroyait un permis de tuer ,comme l’islam qui a octroyé un permis de tuer Sarah Halimi . Sans compter les vilains riches,les affreux de la haute société, qui voudraient se tirer une balle dans le pied en détruisant les structures de l’etat !!! Afin d´etre des seigneurs feodaux !!! C’est n’importe quoi ... des hypothèses,des imprécations, des dangereuses comparaisons, fondées sur quoi? Je n’ose le dire tant le mot est vilain .....
A Stalingrad (Paris), ce sont les habitants qui ont réagi positivement en tentant de nettoyer leur quartier. Peut-être un clin d'oeil à l'ex-Stalingrad (ex-Urss) où le vent avait tourné pour l'ex-3e Reich, et ce fut le début de la fin.
Jamais rien n'est définitif, la France n'a pas vocation à rester un terrain de jeux pour les mafias et ceux qui les soutiennent.
Une société sans drogue n'existe pas, peut-être. Mais des individus qui veulent rester sains d'esprit et lucides, cela existe certainement.
Des quartiers de certaines villes sont devenus des "enfers du cack", il est estimé qu'il y a en France, environ 4000 points de trafic de ce genre de substances et autres. D'où la question, pourquoi a-t-on laissé la France devenir un pays livré aux mafias? Cela fait-il partie du projet des ploutocrates visant à détruire l'ensemble des structures d'Etat pour revenir à un monde féodal où ils régneraient en maîtres?
Certains attendent le salut de l'armée. Mais ce n'est pas le rôle de l'armée d'avoir un projet politique. L'armée fait toujours ce qu'on lui dit de faire. Au Chili, Pinochet a donné son accord aux "Chicago boys" pour expérimenter la dérégulation néolibérale, en Pologne, Jaruzelski a tenté de sauver le communisme.
L'Occident vit en ce moment une sorte de "révolution culturelle", une autodestruction comparable à ce qu'avait connu la Chine dans les années 1960. On attend le Deng Xiao-Ping occidental qui remettra les choses à l'endroit.
Une société sans drogue ca n’existe pas . D’aucun voudrait nous le faire croire , or historiquement il a été démontré que de tout temps de toute époque les humains utilisent des modificateurs de conscience.le livre du génial pharmacologue Louis Lewin en est la preuve épistémologique. Les phéniciens étaient ils des cretins abrupties ,c’est tout l’inverse un peuple pacifique,grand navigateur, et fraternel qui ne massacrait pas les autres populations...pas comme les romains ou les chretiens en Amérique du Sud et les bons protestants qui ont genocide les indiens grâce à l’alcool ..
Je tiens à m’excuser des propos dures à l’egard de J Luc .mais sur ce sujet il n’est pas compréhensible d’avoir des jugements moraux , .les aprioris pour un philosophe sont admis comme dangereux alors pourquoi tenir un discours de condamnation morale qui vas engendrer toujours plus de malheur de souffrance et puis de révolte de la partie persécutée moralement ? Quant on ne connaît pas un sujet ,la drogue,on se tais...... lire Aldous Huxley ,du bon usage du LSD .ne pas dire bêtement « je ne vois pas pourquoi j’utiliserais ............. » si tu vois pas ,, renseigne toi et tu comprendras . Essaye (si tu as du courage et de la stabilité mentale ), les pleutres doivent rester sur les gradins, ceux qui sont dans l’arene se battent comme des lions .c’est toujours pareil ...sur ce sujet le malentendu s’accroit à chaque parole prononce..
Ok
Le politique est accessoirement toléré,le mélange des deux n’est pas possible.ta pratique te ressemble, cynique, factuelle et sans éthique humaniste.
A voir sur la page d'accueil: café philo ET café politique
De quel droit ty viens nous gonfler le ciboulot avec de la géopolitique sur un FORUM PHILOSOPHIQUE ?
Sculptée dans le marbre, cette oeuvre de G. Strazza représente pour moi l'absolu de la beauté. Nul besoin de substance abrutissante pour la contempler.
Concernant les questions géopolitiques, il y a les nations qui s'en réfèrent à une identité et il y a les empires qui veulent imposer une idéologie. Il y a ceux qui cherchent à développer une idée de coopération et il y a ceux qui ne jurent que par la confrontation. Il y a ceux qui s'en tiennent aux question régaliennes et qui n'acceptent pas d'ingérence extérieure et il y a ceux qui fracturent leurs sociétés en communautés et qui cherchent à promouvoir des ingérences "bienveillantes" envers qui refusent le nouvel ordre mondial.
On l'aura compris, c'est ce qui distingue l'Occident, se prétendant être la "communauté internationale", qui parle des droits de l'homme, mais qui emprisonnent ceux qui dévoilent les crimes de guerre de leurs armées (J.Assange) du reste de la planète. Le budget militaire US représente 11 fois celui de la Russie et les USA ont répandu 800 bases militaires à travers le monde. Qui agresse qui?
Crétinisation abrutisement sont des insultes qui relève des plus basses rumeurs colportées par des gens haineux, et même des scientifiques investis de la mission de « grand sauveur de l’humanite et sombre dans la persécution systématiquement ,et sans s’en rendre compte eux même..le mal se cache au cœur de la vertu .l’avant dernier numéro de philosophie etmagazine parle d’un médecin suisse génial sur Le sujet des drogues dure,hero coke crac,et ils ont trouvé la solution.a lire à ceux qui veulent sortir de l’ignobl Persécution morale savamment entretenue par Jean-Luc.....moi qui suis fougueux je reste admiratif de la nuance de Jean Brice .UN EXEMPLE .et aussi la qualité de sa « plume « ,c’est important pour moi qui vole dans les cieux ( les vrais) et ceux de la littérature de la poésie.
La symbolique ours Kodiak-Pygargue est bien trouvée, mais on ne peut pas filer la métaphore plus loin car l'aigle pèse bien plus lourd que l'ours, sur le plan militaire mais aussi et surtout économique. La question reste ouverte de savoir lequel est le plus agile? De plus il me semble que la géopolitique ne peut pas s'assimiler à un rapport bloc contre bloc aussi manichéen, mais au contraire mobilise des relations bien plus complexes.
Concernant le cannabis, l'histoire montre que toutes les prohibitions se sont soldées par un échec cuisant et n'ont abouti qu’à subventionner indirectement la pègre et les succursales de la mafia. De plus le dogmatisme et le fanatisme me semblent bien plus menacer les fonctions supérieures que le tétrahydrocannabinol, dont l'effet principal est essentiellement de nature ataraxique (calmante).
En effet Yannick, le correcteur orthographique de la Pomme me semble vraiment dysfonctionnel, une raison de plus de lutter contre les GAFAM et leurs privilèges indus.
Se pose aussi l'éternelle question philosophique de la beauté.
Kant (également appelé le couteau suisse de la philosophie) en dit quelle est
"ce qui plaît universellement sans concept". Il me semble toutefois que si le sentiment du beau surgit en effet inopinément dans notre esprit, en revanche les canons de la beauté sont le fruit d'une détermination socio-culturelle.
Quoiqu'il en soit comme le dit V. Woolf cela a bien suscité chez moi le désir de communiquer et attisé mon impatience de voir la réouverture des cafés-philo.
Une bien curieuse réaction !
Il ne me semble pas avoir insulté qui que ce soit.
Parler de "cannabis récréatif" est une aberration, concernant une substance abrutissante, crétinisante et par là désocialisante. La nature nous a donné l'état de conscience, pourquoi chercher à le modifier?
Apprenons à cultiver ce qu'elle nous permet d'expérimenter. La beauté par exemple: "Pourquoi la beauté a-t-elle sur nous l'empire qu'elle exerce, pourquoi nous inspire-t-elle une étrange et sereine confiance ? Nul ne saurait le dire. Bien des gens s'y sont essayés, et c'est peut-être l'une des éternelles propriétés de la beauté que de susciter en l'esprit le désir de communiquer."
Virginia Woolf, De la lecture et de la critique
Qu'est-ce que la condition humaine? C'est l'expérimentation de la lutte entre l'instinct et l'intellect. L'intellect cherche à maîtriser l'instinct mais celui-ci, roué et retors, se déjoue de toutes les ruses de la raison. La raison, finalement, ne sert qu'à justifier l'instinct, en lui donnant une coloration morale. L'histoire de l'humanité est l'histoire de ses conflits. Les périodes d'accalmie permettant aux vainqueurs de juger les vaincus (die Weltgeschichte ist das Weltgericht - Hegel)
Illustration actuelle. Qui va l'emporter? L'ours russe ou le pygargue américain? Question subsidiaire: en quoi l'Europe est-elle concernée par cette lutte?
Transcendantale : je m’en tiens à la stricte definition ; qui nous traverse et nous élèves.ce qui rejoint la définition de R.D.souligner par Jean Brice .Capter cette définition n’est ce pas aussi comprendre les valeurs de notre république ( laïque) et l immense Importance ,qu’on avait oublié tant elle semblaient évidente , .bon il faut du souffle et du coffre pour analyser ce que dit Jean Brice ,,,un défi !!!et alors ... la connaissance et donnée à celui qui veut connaître. Avec un dessein ferme attache à son âme et à son front
Le recours à l'abstraction apparaît indispensable à la formation des idées et au surgissement du sens. Dans une perspective kantienne, les phénomènes càd ce qui est visible et manifeste ont à être analysés et interprétés pour advenir à des noumènes abstraits, qui seuls sont exploitables par les facultés cognitives du sujet pensant. L'abstraction est indissociable de l'intelligible, elle requiert d'avoir recours au logos, terme grec se référant tout aussi bien au langage avec sa capacité à présenter l'absence, qu'aux fonctions logiques. Même la notion de chose est inaccessible sans cela est celle de cause n'a d'existence que grâce à l'abstraction.
La théorie est étymologiquement ce qui permet de contempler le ciel des idées et les choses divines, seule la compréhension permettant l'accès la réalité, laquelle est indissociable de sa composante transcendantale,ce transcendantal n'étant qu'un gros mot pour signifier le non manifeste. Cela s'observe particulièrement en sciences où la théorie permet l'accès à des mondes jusque là inconnus, puis ultérieurement confirmés par l'observation. La physique quantique en est un exemple typique, mais même les micro-organismes n'auraient pas été détectés par Pasteur, s'il n'en avait préalablement conçu leur possibilité.
En philosophie, la déconstruction est un passage obligé permettant de s'abstraire des ornières de la doxa (sens commun),pour élaborer de nouvelles perspectives. Il ne s'agit pas d'une tabula rasa, mais au contraire d'une étape vers un approfondissement de la pensée et vers de nouveaux horizons, comme l'on démonte une machine pour mieux saisir son fonctionnement.
La métaphysique contemporaine est en outre une discipline de haut niveau nous permettant de revisiter ce que nous considérons habituellement comme le réel,
cf. les travaux et cours au Collège de Fance de Claudine Tiercelin.
Du point de vue sociopolitique, Régis Debray estime que le transcendantal est indispensable "pour faire d'un tas un tout" ,ou autrement dit que le recours à des règles abstraites et relevant d'un niveau supérieur à celui du " tout à l'ego", est ce qui permet aux primates humains dotés de leur "insociable sociabilité"(Kant) de constituer leur groupe en société organisée et pacifiée.
SADIEN !?!?! mais oui .c’est une belle idée.on fait souffrir et on souffre soi même.les décisions prisent dans notre société sont souvent incohérentes,souffrante et contradictoires.generant d ´inombrable gabegies largement dénoncées par la cour des comptes .bien à vous les philopotes.
Peut-être que la transcendance en soi et existant par soi est une idée fausse, en ce sens qu'elle ne résiderait en réalité que dans l'immanence des choses et la condition vécue des êtres. Se réfugier dans des abstractions métaphysiques est une fuite, un renoncement, un refus du combat.
Certains, comme Zemmour, estiment que nous devrions entrer dans un monde "hobbesien". Nous aurions besoin d'un Léviathan pour nous sauver ! Méfions-nous de cette idée de salut. Nous sommes en réalité dans un monde "sadien", exaltant l'idolâtrie du moi et toutes les perversions dont les individus à la dérive, ayant perdu le sens même du mot de collectivité et de société, s'estiment être en droit de revendiquer la légitimité.
Il serait plus sensé de déconstruire les déconstructeurs qui ont engendré ce monstre (la "french theory", maintenant chère à certains milieux US) et retrouver le sens de l'équilibre (le juste milieu). S'affliger des conséquences dont on ignore les causes ne mène à rien.
La descente vers l'abîme n'est en rien certaine. Zemmour et d'autres jouent sur l'émotion or on ne construit rien sur l'émotion, laquelle ne fait qu'ouvrir la voie au ressentiment.
C'est sur le terrain géopolitique que cela va se jouer; des dirigeants lucides en Occident vont-ils enfin émerger? Je reste, pour ma part, confiant.
Le dalai-lama, combien de divisions? pour paraphraser un certain camarade.
La philosophie de bisounours mène à la dictature. On le voit en France où, suivant les medias, le choix se ferait bientôt entre un pouvoir militaire ou une théocratie islamiste sunnite.
L'urgence est de reconstruire un Etat, qui assume ses pouvoirs régaliens. Est-ce trop demander?
Si "la prétendue efficacité des dictatures est un leurre", ce qui est vrai, il faut alors soutenir ce qui peut favoriser la démocratie. Ainsi, après et d'ailleurs même avant la chute du communisme en Europe, il eut été pertinent de soutenir l'effort chancelant de l'URSS d'abord et surtout de la Russie ensuite vers ce système politique. Même Poutine avait l'ambition de se rapprocher de l'Europe au début de son règne (voir le Monde diplomatique de septembre 2018: "Quand la Russie rêvait d'Europe"). Le Kremlin a déchanté depuis !
Mais la honteuse Europe de Bruxelles a choisi d'être inféodée aux USA, une puissance militariste, impérialiste et belliciste, entretenant près de 800 bases militaires dans le monde. Agissant ainsi, et, en France, au mépris de la volonté populaire (referundum de 2005), les pays européens se sont tirés une balle dans le pied. La sphère eurasiatique (Chine, Russie, Iran) va prendre une puissance considérable à laquelle l'Europe "démocratique" et son maître US ne pourront s'opposer.
Un changement politique radical en France (frexit et sortie de l'Otan) est nécessaire pour stopper le processus de désagrégation du pays et constituer la force d'entraînement permettant aux autres pays européens de sortir de la mortifère zone d'influence US.
Je n'ai aucune sympathie pour les Talibans, mais quelle jouissance de les voir avoir mis en échec l'armée US et son délirant budget de 750 milliards de $ par an. Depuis 20 ans et sa prétendue lutte contre la terreur, elle accumule les échecs. Qu'elle ne cherche aucune consolation en voulant de faire de l'Europe, corona-démence aidant, un gigantesque Guantanamo.
À ce propos Pascal disait "Qui veut faire l'ange fait la bête" et l'expérience montre que les thuriféraires de l'ordre moral sont souvent les individus les plus corrompus. L’appartenance au "parti du bien" quel qu'il soit, incline volontiers à l'intolérance et à un dogmatisme visant à l'exclusion voire à la suppression des opinions divergentes. Sur ce sujet je recommande, le dernier ouvrage:
"Sauver la liberté d'expression" de la philosophe Monique Canto-Sperber.
Concernant le 2° point évoqué par J.-Luc, je persiste à penser avec Churchill
que " la démocratie est le pire des régimes à l'exclusion de tous les autres".
Pour mémoire: monarchie et démocratie sont parfaitement compatibles comme l'on peut le constater dans de nombreux pays européens :pays scandinaves, UK (si si c'est aussi une démocratie), Espagne.
Même la prétendue efficacité des dictatures est un leurre: par ex. l'insolente santé de l'économie chinoise se comprend dans une approche diachronique et généalogique, comme une phase initiale de son développement ,analogue aux 30 Glorieuses chez nous, et non par une essence de la supériorité des régimes autoritaires.
Toute vertu est appelée à devenir un vice. Le vertueux cherche à influencer, le vicieux cherche à intimider et s'il le peut, à menacer.
La démocratie était plus vertueuse que la monarchie, en ce sens qu'elle souciait davantage du bien public. Mais elle a évolué vers un fascisme "new-look", le politiquement correct. La vertu est devenue vice. Mais on ne va pas revenir à la monarchie, quand on voit le cirque anglais...
Politique tous pourrit. Est-ce un slogan?
C'est ce qui distingue la propagande, férocement à l'oeuvre en Occident à l'heure actuelle, de l'information. Laquelle doit susciter la controverse se fondant sur l'argumentation, allant parfois jusqu'à la polémique. Car certains sont sûrs d'avoir raison et peuvent par moment être de mauvaise foi!
Concernant les idées claires, on pourra vous reprocher un discours très théorique,éloigné d’une forme de réalisme.ON VOIT , par ces temps difficile que le langage comme la novlang,lelanguage administratif ,le langage de propagande,le langage cretinisant juridique qui est parfois utilisé par d’ignoble scientifique à cheval en plus sur une morale moisie .( vous voulez des exemples SARHA Halimi....et tant d’autres ) l’eclesiaste Souffre de sa clairvoyance...et puis a dire vrai la complexité est utilisée pour noyer le poison.elle infériorise l’auditeuR qui ne peut accéder à cette complexité du style « t’as rien compris,moi je sais... » l’emetteur s’en trouve satisfait car discretement il se met en position de force et écrase l’auTre .de même que les notices des médocs sont debilement complexe ,de même les petites mentions des contrats d’assurance exonère de tout remboursement. Il semblerait que beaucoup ne le voyent pas .a moin de subir cette servitude volontaire ! Je n’oublierai jamais le martyre que mon fait subir les psy en me zombifiant grâce à leur éthique de con viction et leur éthique de responsabilité. Gloire à moi et honte à eux .contrairement à tous les autres (moutons) j’Inverse la situation.honte à tous les Eichmann persecuteur discret il se loge dans l’education National ,chez les magistrats. Observez bien , la banalité du mal est partout .surtout chez les scientiste paradoxalement.pour conclure une phrase de Paolo Couelo: la réalité c’est ce qui fait l’obJet d’un consensus.ce n’est pas ce qui est bon pour vous ce n’est pas ce qui est logique ce n’est pas ce qui est rationnel.
En effet, la réflexion est une prise de recul. Elle est confrontée d'abord au discours, et notamment au discours politique dont le but est de créer une réalité à laquelle le plus grand nombre est sommé d'adhérer, puisque ce qui est dit est établi comme étant vrai. Elle est confrontée ensuite à l'action du politique qui cherche à établir des rapports de force. Il s'agit alors, sous couvert de faire triompher le "vrai", souvent confondu avec le "bien", et de faire en sorte, pour les décideurs, de privilégier les intérêts de l'oligarchie.
Il s'agit donc de démonter le discours pour mettre des grains de sable dans les rouages construits par les décideurs.
Éthique de conviction et éthique de responsabilité ne sont pas à opposer, mais sont au contraire complémentaires. une réflexion est une prise de recul, puis à mise en pratique secondaire. La définition de principes, suivie de la mise en œuvre de leur diffusion, est un préalable indispensable à cette démarche, sous peine de verser dans un catalogue dévolu à une simple approche utilitariste. Celle-ci étant ensuite évaluée selon des indices de satisfaction, comme peuvent en fournir les sondages et autres études d'opinion.
Cela revient à retrouver la vieille maxime prônant l'alliance de la pensée et de l'action, la première ,isolée, étant sans effet et la seconde, dépourvue de réflexion, étant aveugle .
On en revient finalement toujours à la même question: éthique de conviction ou éthique de responsabilité.
Tant qu'on n'a pas de décisions à prendre, on peut se contenter d'ânonner des convictions, autant dire des abstractions. Mais quand il faut décider, on est dans le concret et il faut donc se préoccuper des conséquences que pourraient générer les décisions prises.
Il me semble qu'il ne faut pas plus se fier aux philosophes qu'aux autres catégories mentionnées supra. Il apparaît que Heidegger a été nazi, Sartre stalinien et Badiou est encore maoïste en dépit de tout ce qui est maintenant avéré concernant ce potentat. L'apport des philosophes à la pensée est néanmoins immense par leur aptitude à forger des concepts et développer des idées novatrices. Ils sont tout autant des exemples, mais à éviter, en nous montrant à quels errements et aberrations ,des principes généreux de plus encadrés par une logique systémique irréfutables, peuvent néanmoins nous mener.
Ces réserves étant émises, les philosophes et la philosophie restent une voie privilégiée pour l'éveil de la pensée critique et réflexive, si l'on sait se préserver d'une adhésion trop intense à un courant idéologique quel qu'il soit.
Que voilà un excellent commentaire en ce lugubre mercredi, jadis soirée de nos réunions hebdomadaires. L'autre jour, je suis passé devant le "resto du coeur" strasbourgeois. Il était ouvert, alors qu'initialement Coluche avait espéré que ce genre d'établissement n'aurait d'existence que transitoire.
Et voilà que quelques dizaines d'années plus tard, les seuls restos à être encore ouverts sont les "restos du coeur". Singulière réalité, dont on aimerait tant qu'elle ne soit pas vraie.
Le modèle métaphysique défendu par D. Bohm ressortit au cognitivisme, lequel stipule que nous extrayons des information de notre environnement,par l'intermédiaire de nos sens.
Puis à partir de ces dernières nous construisons un monde traduisant notre réalité. Ceci ne peut se faire qu'à partir de certains présupposés et postulats de diverses nature, constituant la base de nos croyances. Cette approche est celle développée par Kant, également adoptée par les bouddhistes.
Elle implique que l' "en soi" ou "objet transcendantal = X" ou encore noumène reste définitivement inaccessible même s'il peut être approché.
Cela n'empêche pas que des vérités puisse être établies par diverses mesures de vérifications de la cohérence logique , par le recours à l'observation, au recoupement et au croisement des sources. Cela n'opère bien entendu au sein d'un référentiel donné, qu'il convient de connaitre et de préciser.
Les autres grands modèles me semblent moins convaincants, car générant de nombreuse apories (impasses conceptuelles).
Il peut s'agir d'ontologies monistes, stipulant qu'il n' existe qu'une seule substance (aisément identifiable d'après leur nom), comme le Spiritualisme, l' Idéalisme ou le Matérialisme...Mais également d'ontologies dualistes posant une dissociation corps-esprit, comme celle de Descartes. Ce qui l'oblige à inventer une rocambolesque connexion des deux composantes au niveau de la glande pituitaire (actuellement l’épiphyse).
Seule la mise en œuvre d'une boucle de rétroaction, comme celle proposée par Bohm, permet de se sortir de cette impasse.
P.S." Les Idées Claires" est également le titre d'une intéressante chronique de France Culture.