Lorsqu'on est victime de mesures arbitraires et donc sans justifications rationnelles, on peut, soit réagir intempestivement, et dans ce cas, on s'en remet à l'émotion, soit agir avec discernement. Ce qui veut dire chercher à comprendre les erreurs de jugement qui ont pu conduire son contradicteur à cette prise de décision sans fondement, et essayer de lui faire partager son analyse.
Dans le premier cas de figure, la violence précède le raisonnement et l'échec est assuré. Dans le 2e cas, on fait usage de la force uniquement si on n'a rien obtenu par la négociation et...si le rapport de force le permet.
Un ancien ministre avait, dans un célèbre discours énoncé en 2003, affirmé: "Dans ce temple des Nations unies, nous sommes les gardiens d’un idéal, nous sommes les gardiens d’une conscience. La lourde responsabilité et l’immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix. Et c’est un vieux pays, la France, d’un Vieux Continent comme le mien, l’Europe, qui vous le dit aujourd’hui, qui a connu les guerres, l’occupation, la barbarie".
De sorte que si un Etat refuse de manière permanente une telle approche, il n'est pas interdit de penser que des actes violents à son encontre, ou à l'encontre de ses alliés, sont légitimes dans la mesure où cela peut l'amener à être de meilleure composition. Le fait qu'il agite des vistemboirs comme les "valeurs" (les siennes surtout), le "droit" (qui lui permet de déterminer qui détient des droits et qui doit en être privé), les "règles", (qu'il définit toujours à son avantage), ne change rien à l'affaire.