Je pronostique la réélection de D. Trump. Cela entraînera mécaniquement la fin du "coronazirkus". Les cartes seront rebattues.
A noter que durant la "crise sanitaire", en réalité l'arnaque des Etats pour rééditer leur hold-up de 2008, la fortune des milliardaires (qui dirigent l'Occident), est passée, en 6 mois, de 8 000 milliards de $ à 10.200(1).
Aucune solution viable à long terme n'est envisageable pour la France sans l'émergence de partis politiques ayant pour objectif le FREXIT.
(2) https://www.forbes.fr/business/les-milliardaires-sont-plus-riches-que-jamais/
L'agitation de cet été aux USA, a été le fait de "racialistes", non de partisans d'une quelconque lutte de classes. Il s'agissait de délégitimer Trump, mais bien évidemment, la politique de Biden sera la continuation de celle mise en place par les néolibéraux, il y a 30 ans. A ce sujet, l'analyse suivante:
Le cabinet de Joe Biden : une coalition arc-en-ciel de la réaction impérialiste -- Eric Lordon (legrandsoir.info)
Les électeurs ne sont pas tous et de loin, des adeptes inconditionnels de leur candidat, quelque soit ce dernier. Les enquêtes, sous réserve de leur faible fiabilité, estiment que 80% des électeurs états-uniens et 60% de ceux de Trump considèrent que Biden a gagné. Cependant, et il s'agit là d'un travers bien connu et référencé de la démocratie, ce sont essentiellement ceux qui s'expriment bruyamment et sans nuance dont le discours est relayé, aux dépens de la majorité silencieuse plus modérée.
Au demeurant il y a clairement une polarisation de l'opinion, loin du consensus qui a pu régner il y a quelques décennies. L'on note également une radicalisation des idées gauche surtout chez les jeunes adeptes de Bernie Sanders , le mot socialisme n'étant plus tabou.
Il me semble malgré tout que nous ne sommes pas encore au stade de la guerre civile et que Trump sera contraint d'accepter la décision du collège des grands électeurs.
C'est ce que demande le Général Flynn. On constate que Trump, le mois dernier, a décapité le Pentagone; la presse en Occident n'en a curieusement pas parlé. C'est toutefois ce qu'il aurait dû faire au début de son mandat, maintenant il est bien tard. Quelle que soit l'évolution de la situation, le risque de guerre civile n'est plus à écarter aux USA.
Trump va-t-il suspendre le processus de désignation du nouveau président ?
Lorsqu'on parle d'un pays et qu'on le compare à d'autres, cela ne veut pas dire que l'on adhère à son système politique.
Je m'afflige, dans les circonstances actuelles, de devoir vivre en France, ce pays étant le seul au monde à imposer la production d'un "Ausweis" pour sortir de chez soi. La frontière, prétendument inutile, commence à présent dès que l'on franchit le pas de sa porte ! "L'art des intellectuels français (on pourrait dire des politiques) est d'aggraver les problèmes propres à la nation, par volonté orgueilleuse de penser pour l'humanité entière", avait écrit R. Aron dans "l'opium des intellectuels". Aron, dont la clarté de la pensée (bien qu'il fut atlantiste, mais c'était une autre époque) contraste avec les salmigondis sartriens.
Là, en effet, est bien le malheur de l'Occident, qui s'imagine être le dépositaire d'une vérité irréfragable qu'il lui faut imposer à l'humanité entière.
La Chine, et à sa suite, toute l'Asie du sud-est, semble être venue à bout du covid. Comme cela contraste avec la chaotique situation de l'Occident. Il y a de surcroît de quoi être inquiet en lisant les première déclarations de Biden. Il veut relancer la guerre froide ! Je pense surtout qu'il va être le Gorbatchev états-unien, dont la politique va disloquer les USA. Car il n'y a plus rien de commun entre les Etats côtiers, démocrates, livrés à la fachospère "progressiste" et qui n'ont pour seule ambition que le retour à une politique impérialiste; et les Etats du centre, républicains, qui répugnent à la mondialisation et à l'aventurisme militaire pour l'imposer.
En réalité, les clés de compréhension d'une situation sont toujours à rechercher dans l'histoire. Les néo-fachos sont les héritiers des puritains du Mayflower qui s'imaginent maintenant pouvoir purifier l'univers entier, non plus au nom de leur dieu, mais des "droits de l'homme", tandis que les "populistes " sont les héritiers des migrants venus par la suite, juste pour tenter d'avoir une vie meilleure. Ce furent eux qui, en 1789, avaient imposé aux puritains le "bill of rights", avec le fameux 2e amendement (liberté du port d'armes), amendement auquel ils ne renonceront jamais.
Ce sont 2 Amériques qui se font face-à-face à présent. Les Européens seraient bien avisés de ne pas prendre le parti de l'un ou de l'autre camp. Russes et Chinois savent déjà à quoi s'en tenir et suivent une voie de développement qui ignore la belliciste sphère occidentale.
Je ne ferai l'apologie d'aucune force politique, mais, puisque le président français commémore de Gaulle, qu'il s'en rappelle la leçon: la vertu suprême est l'indépendance nationale. A l'époque, nul ne parlait de souveraineté, tant un tel concept paraissait évident à tous. L'indépendance ne signifie en rien l'isolement ou l'autarcie, mais la coopération se basant sur des principes clairement définis et de fait, le refus de l'alignement envers quiconque.
Sauf que les faits sont têtus, comme avait dit un certain Lénine qui avait voulu mettre en place une NEP (nouvelle politique économique), ce qu'il n'a malheureusement pas eu le temps de faire mais qui sera toutefois reprise par les Chinois, avec le succès que l'on sait.
L'opinion est un commentaire se fondant sur des faits, l'idéologie est la prétention d'établir des vérités en passant ces opinions au tamis, le dogmatisme fige une vérité momentanée et en fait la Vérité.
La philosophie doit être en mesure de discourir sur le commentaire, car il est le plus souvent le fruit de l'émotion, afin d'en extraire une argumentation utile à ceux qui décident. Elle doit aussi déconstruire les idéologies pour empêcher que celles-ci ne se transforment en dogmes.
Ne nous illusionnons pas trop sur l'idée abstraite de liberté. Dans la société néolibérale, ne sont libres que les "anywhere" qui appartiennent à l'"upper-class". Les autres "anywhere" que sont les migrants sont instrumentalisés par la nouvelle classe dominante pour rendre la vie impossible aux "somewhere", les laissés pour compte locaux du nouvel ordre "mondial". Diviser pour régner, celui qui l'avait compris en premier était Mitterrand, qui a mis sur orbite le Pen tout en créant "touche pas à mon pote". Il a fait des émules depuis.
La Chine, ni la Russie, ne fonctionnent pas sur ce modèle, leurs dirigeants étant préoccupés par la cohésion de la société. Une élection à l'occidentale n'est considérée à Pékin comme ne valant pas plus qu'un numéro de cirque. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de débats, mais ceux-ci ne sont autorisés qu'entre membres du PC. Autrement dit, celui qui loupe l'examen d'entrée est condamné au silence.
Est-ce l'enfer sur terre pour autant? En 2019, 190 millions de Chinois ont voyagé à l'étranger. Il n'y a pas eu de leur part, une seule demande d'asile politique.
Pour l'heure, le citoyen de base en Chine peut aller où il veut et avoir une vie sociale normale. La dictature "orwellienne", c'est en Europe et singulièrement en France qu'elle sévit. Peut-être plus pour longtemps; des manifestations ont eu lieu en Allemagne et d'autres suivront. Les bien-pensants qualifient les manifestants comme étant d'extrême-droite, c'est commode et cela évite de se poser les bonnes questions.
Tout cela va peut-être se terminer par une ébullition générale et une éruption sociale, c'est du moins ce que je souhaite. Je ne dis plus que je pronostique, puisque je me suis planté avec l'élection présidentielle aux USA !
Très bien, si ce n'est que la chine s'est placé au premier plan des producteurs de biens "inessentiels" avec apparitions de phénomènes impressionnants de "fièvre acheteuse" dans ce pays.
En outre ses habitants font l'objet d'une surveillance généralisée, potentialisée par les nouvelles technologies, aboutissant à une emprise totale du parti et de l'état, qui s'arrogent le droit d'établir un permis civique dont les points peuvent être retirés à la guise du pouvoir, rejoignant en cela ce que les dystopies les plus sinistres avaient déjà imaginé.
La création monétaire est saine si elle accompagne la création de richesses. Quand ce n'est pas le cas, comme en ce moment, il y a toujours quelqu'un qui paie la note. Ce seront les restaurateurs et autres marchands de "biens inessentiels" qui vont voir leur niveau drastiquement baisser tandis qu'on estime qu'il y aura, rien qu'en France, un million de pauvres supplémentaires. L'argent n'est jamais gratuit, et même l'actuel président de la République avait un jour reconnu "qu'il n'y avait pas d'argent magique".
Les idéologues considèrent que sont "complotistes", ceux qui regardent la réalité en face. Pourtant une étude de "la Tribune", parue le 19/03/2018, nous apprend qu'aux USA, 1% de la population la plus riche dispose de 66% de la richesses financière (celle qui permet des plus-values en Bourse, qui d'ailleurs se porte très bien en ce moment), alors que les 90% les moins riches en ont tout de même 6%. Ce chiffre explique la montée actuelle de la violence aux USA, ce que la classe possédante essaie de masquer en imposant un fascisme progressiste créant de faux problèmes (théorie du genre, théories LGBT, racialisme, cancel culture). De tout ce blabla, les "déplorables" n'en ont rien à foutre, ce n'est pour eux qu'un mysticisme développé par la classe dominante.
La Chine assiste, amusée, à la lente décomposition de la société US. Mais, lors de la 5e session du 19e Comité central du PCC qui vient de s'achever, des projections ont été faites jusqu'en 2035. Naturellement, il est question d'éradiquer les dernières poches de pauvreté et d'assurer une société de "moyenne aisance" à la totalité de la population.
La monnaie est par essence une abstraction, un opérateur symbolique présentant une fonction d' "équivalent général" permettant les échanges commerciaux et donc le développement d'une économie financière, avec son cortège de bulles et de krachs. Cependant, seuls les adeptes de la théorie du complot pensent que cette monnaie est aux mains d'une minorité personnages malveillants, bien sûr localisés uniquement aux États-Unis. Certes nous avons affaire à un "argent magique", mais même la magie a ses lois, comme le savent bien les amateurs d' Harry Potter, il faudrait donc éviter de jouer aux apprentis sorciers . Les Allemands gardent dans leur mémoire collective la grande inflation des années 20. Actuellement, suite à la forte création monétaire secondaire à la Covid, cela ne semble pas être le cas, peut-être parce qu’il y a une forte production de biens à faible coût ? Par contre cela se traduit probablement par un renchérissements des actifs comme les biens immobiliers et par une séquestration d' unités de compte par les grandes fortunes, avec pour conséquence une majoration des inégalités (aussi en Chine et en Russie !).
Il est prévu que la monnaie fiduciaire disparaisse complètement. De toutes façons, on ne s'en sert plus que marginalement.
Ce matin en lisant mon fil d'actualités, j'ai ouvert grand les yeux lorsque j'ai lu que le projet de Christine Lagarde pourrait être bien celui de rendre bien moins important la monnaie fiduciaire au regard de tout l'intérêt que pourrait avoir une monnaie plus virtuelle. L'intérêt marchand persiste mais qu'en est-il de l'argent réelle alors? Je dis ça là mais il s'agit bien d'une question future.
L'économie est évidemment utile, sinon nous serions encore à l'âge des cavernes. Mais elle repose sur la richesse réelle, celle qui résulte de la production et de l'échange de marchandises. Lorsqu'elle devient prédatrice, ce qui arrive lorsqu'elle accorde la priorité à la spéculation (laquelle n'est en rien de l'investissement), elle est source de nuisances.
L'ancien chancelier allemand Schmitt disait "que les profits d'aujourd'hui font les investissements de demain et les emplois d'après-demain". On pourrait adapter la formule en remplaçant profits par emprunts.
Mais lorsqu'un Etat emprunte à hauteur de plusieurs centaines de milliards d'€ pour réduire les effets d'un blocage économique et social qu'il a lui-même généré, on est en plein délire. Il s'agirait de lutter contre une pandémie, mais qui ne tue que 0,4 % des personnes infectées et dont la moitié avait une espérance de vie de moins d'un an (âge, comorbidité, obésité). On voit bien qu'il s'agit d'une gigantesque manipulation dont la cause est effectivement économique. L'Occident panique face à la montée en puissance des pays de l'OCS (Organisation de coopération de Shangaï), et il s'imagine naïvement pouvoir s'en sortir en créant un désordre planétaire.
Le néolibéralisme s'est construit sur la théorie du "chaos constructeur". Il a essayé une première mise en pratique avec "la lutte contre le terrorisme" qu'il a lui-même généré par pétro-monarchies interposées et a lamentablement échoué. Il essaie à nouveau en créant un terrorisme sanitaire, son échec sera plus cinglant encore. Il s'est attaqué d'abord à la Chine: échec. Il a laissé ensuite le virus se propager par le refus de fermer les frontières. Et ce dans le but, de ruiner la Russie, en faisant s'effondrer le prix du pétrole: échec. Il nous fait le coup d'une 2e vague qui, comme c'est curieux, touche principalement les pays de l'OTAN !, pour nous préparer à une économie de guerre peut-être ?
Un proverbe arabe dit qu'il faut toujours frapper le serpent à la tête. La tête est à Washington. Le projectile s'appelle Trump. Le personnage n'est certes pas très reluisant mais au moins, avec lui, on est certain qu'il n'y aura pas de 3e guerre mondiale. Non qu'il soit un pacifiste, mais pour lui, un conflit armé couterait trop cher. Il est à remarquer qu'il est le seul président, depuis 1945, à ne pas avoir entraîné, ou cherché à entraîner les USA dans une guerre.
Rien ne démontre que Trump soit à l’origine du « coronazirkus », ni qu’il maîtrise le discours qui l’environne, ni qu'il soit suffisamment influent sur des états aussi puissants que le sien, pour leur dicter une politique monétaire : il me parait bien plus prendre « en marche » (comme d'autres), un train fou qui va on ne sait où !
D’autre part, la fortune des milliardaires n’a jamais cesser d’augmenter ces dernières années, ce n'est pas un phénomène lié à la pandémie qui leur a, peut-être, seulement permis d’en accélérer la croissance.
Et je ne crois pas que, au réel, David puisse battre Goliath, sauf à trouver à former une armée, ou à se soumettre à Goliath, comme cela est en train de se faire, avec le Brexit.
Mais comme ce que tu as écrit, mon cher Jean Luc, mon avis n’est qu’un point de vue : il est seulement gênant, pour moi, que l’un d’entre nous pense que seul le sien soit pertinent: le monde est bien plus complexe que ce que font apparaître des chiffres et des sondages, surtout lorsqu'ils sont soigneusement sélectionnés pour prouver ce que l’on veut démontrer.(Aucun point positif dans l'accroissement de la masse monétaire?)